Intervention en hémicycle au Sénat. Tout est à repenser en matière de réinsertion. Nous avons beaucoup à apprendre des expériences étrangères.
Intervention au Sénat sur la sortie de crise sanitaire. Retour sur la gestion de la pandémie en France depuis 15 mois. La question délicate du pass sanitaire et de l'encadrement éthique du dispositif déployé. Beaucoup de questions encore sans réponses.
Intervention lors du débat sur le projet de modification de l'article 1 de la
Constitution pour garantir la préservation de l'environnement, de la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique. Le Sénat a vidé de son sens le texte et le référendum de Macron n'aura pas lieu. Adieu écologie, adieu climat.
Intervention lors de l’étude du projet de loi confortant le respect des principes de la République. Dans un pays sous état d’urgence sanitaire, Gérald Darmanin transforme notre pacte républicain en une chape répressive. Les «principes» étriqués de la République macronienne prennent ainsi le pas sur l’esprit de nos lois, celle de 1905 comprise.
Intervention lors de l’étude de la proposition de loi visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels. L’inceste dans notre pays est une réalité que nous ne pouvions plus ignorer, quand près de 6,7 millions de Françaises et Français auraient été victimes d'inceste. J'ai fait voter un amendement ayant pour objet d’inclure parmi les crimes sexuels le rapport bucco-génital commis par une personne majeure sur un mineur ou une mineure. Une belle avancée.
Intervention lors de l’étude de la proposition de loi relative à la sécurité globale. Prétextant une situation sécuritaire dégradée, le Gouvernement alimente en réalité, sans réel fondement, la surenchère sécuritaire dans notre pays, au travers de ce projet de loi déguisé en proposition de loi.
Prise de parole lors du vote de la proposition de loi portant sur le droit à mourir dans la dignité. La société évolue. Un sondage Ipsos de mars 2019 montre que 96% des Français se disent favorables à la reconnaissance du droit à l’euthanasie. Alors faisons-le, établissons en France ce droit à mourir dans la dignité.
Nous attendons toujours une amélioration urgente des conditions de vie dans les lieux de détention ainsi que des relations entre les personnes détenues et les surveillant.es et enfin, davantage d’écoute de la part du personnel médical et d’encadrement de ces établissements. La réforme des lieux de privation de liberté reste un chantier ample et complexe.
Nous regrettons encore une fois, que sans moyens humains et matériels conséquents, notre Justice ne soit pas en capacité d’améliorer la qualité de sa réponse pénale. Si ce texte relève d’une bonne intention, celle-ci reste toutefois privée des outils nécessaires à sa réussite.