Désormais, chaque électeur pourra disposer de deux procurations avec la possibilité de les établir depuis son domicile. C’est une adaptation importante au regard de la crise qui permettra à chacun, malade ou à l’étranger, d’user de son droit de vote.
La majorité sénatoriale n'a qu'un but : bloquer toute simplification de la procédure de changement de nom. J'ai donc décidé de raconter mon histoire : comment, au bout de près d'un demi-siècle, je suis enfin devenue Esther (avec un h) Benbassa (avec deux s).
« Voulez-vous contraindre les femmes à donner la vie par échec, par erreur, par oubli ? » disait Gisèle Halimi. La réponse du Sénat, hier soir, fut hélas claire : texte rejeté.
Procéder à un signalement implique pour un lanceur d’alerte de s'engager dans une lutte comparable à celle de David contre Goliath. À nous de protéger David !
J'ai dédié mon intervention, sur la restitution de certains biens culturels aux ayants droit de leurs propriétaires victimes des persécutions antisémites, à ma grand-tante Victoria Matalon, émigrée d'Izmir pour Marseille dans les années 20, déportée à Auschwitz avec sa famille.
Contrairement à ce que redoute la droite sénatoriale, ce texte ne vise pas à démanteler notre état civil, mais à l’adapter. Pour qu'un nom puisse être changé de sorte à refléter pleinement l'identité de celui ou de celle qui le porte.
Après l'islamogauchisme voici le wokisme, concept fourre-tout. Certaines dérives peuvent certes inquiéter. Mais le seul vrai enjeu est de garantir les libertés académiques. Non à la recherche et à l'enseignement "officiels". Vive la libre confrontation des idées !
En dehors d'une réparation pécuniaire, la reconnaissance solennelle des préjudices subis par les harkis et leurs descendants est un tournant mémoriel dans l'histoire française.
Dans une société dominée par des entreprises qui prônent le profit au détriment de l’intérêt général, le rôle des lanceurs d’alerte est devenu essentiel au bon fonctionnement de notre démocratie.