La Convention citoyenne pour le climat avait demandé l'inscription du crime d'écocide dans la loi mais Président de la République n’a pas respecté ses engagements. Il y a urgence. Nous ne pouvons pas nous contenter de demi-mesures
On y croise les écologistes Esther Benbassa et Sandrine Rousseau, les Insoumis Raquel Garrido et Éric Coquerel, les anciens macronistes Émilie Cariou et Aurélien Taché, les socialistes Rachid Temal et Mathieu Hanotin... Manquaient les communistes, tous sur le pont dans le Val-de-Marne qu’ils tentent de sauver face à la droite.
ls n’ont pas mâché leurs mots : « Je suis triste que nous n’arrivions pas à inscrire dans la loi ce crime d’écocide », regrette Angèle Préville, sénatrice socialiste du Lot. « Le Président de la République n’a pas respecté ses engagements pris à l’endroit de la Convention citoyenne. […] [Ce] délit d’écocide n’est en réalité qu’un délit de pollution », fustige la sénatrice écologiste de paris Esther Benbassa.
Rencontre avec les femmes du collectif Investies, l'occasion d'échanger et de conseiller pour permettre enfin l'émergence d'une nouvelle génération de femmes en politique.
C’est vrai, il n’est pas fréquent de retrouver la gauche unie. Dans la salle, de nombreuses personnalités sont d’ailleurs de la partie : le fondateur de Génération. s Benoît Hamon, les députés LFI Eric Coquerel et Alexis Corbière, comme la sénatrice EELV Esther Benbassa. Une réunion qui révèle, par contraste, les éternelles divisions des gauches à l’échelle nationale, à dix mois de l’élection présidentielle.
Moi, je peux comprendre que la vie associative soit plus satisfaisante pour les jeunes. Ils sont dans une sorte d’action, pour le climat et la planète notamment. Les jeunes ne sont pas moins civiques que les autres. Ils voient les partis différemment et en ont assez. Il faudrait nous aussi que l’on s’adapte à leurs besoins, que l’on soit plus proche d’eux et d’avantage en accord avec leurs thèmes de prédilection », juge la sénatrice écologiste de Paris Esther Benbassa.
« Pour le moment, par rapport à 2015, nous avons quasiment doublé nos scores. Ce qui est un bon signe », ajoute la sénatrice EELV Esther Benbassa, « même si en 2015, nous avons fait un score assez faible ». « Aujourd’hui, on voit qu’on marque un peu le pas par rapport aux municipales », reconnaît la sénatrice de Paris, « mais les scores ne sont pas mauvais ».
Retrouvez mon entretien au micro de France Magreb 2, au lendemain du premier tour des élections régionales et départementales.
Il n’y a pas eu de pédagogie pour cette élection. On a plus parlé de la présidentielle que des régionales. Vous avez vu comment on a traité les jeunes pendant cette crise de la Covid 19 ? Pas étonnant qu'ils ne soient pas allés voter.