Désormais, chaque électeur pourra disposer de deux procurations avec la possibilité de les établir depuis son domicile. C’est une adaptation importante au regard de la crise qui permettra à chacun, malade ou à l’étranger, d’user de son droit de vote.
La majorité sénatoriale n'a qu'un but : bloquer toute simplification de la procédure de changement de nom. J'ai donc décidé de raconter mon histoire : comment, au bout de près d'un demi-siècle, je suis enfin devenue Esther (avec un h) Benbassa (avec deux s).
Place de la République, en soutien au peuple Ukrainien. Vous n’êtes pas seuls. Toute ma solidarité.
« Voulez-vous contraindre les femmes à donner la vie par échec, par erreur, par oubli ? » disait Gisèle Halimi. La réponse du Sénat, hier soir, fut hélas claire : texte rejeté.
Procéder à un signalement implique pour un lanceur d’alerte de s'engager dans une lutte comparable à celle de David contre Goliath. À nous de protéger David !
En 1998, on exaltait la diversité dans le sport et voici qu'on pinaille sur le port du voile – signe plus identitaire que religieux – par quelques footballeuses... Alors que les règles varient selon les sports et selon les pays.
J'ai dédié mon intervention, sur la restitution de certains biens culturels aux ayants droit de leurs propriétaires victimes des persécutions antisémites, à ma grand-tante Victoria Matalon, émigrée d'Izmir pour Marseille dans les années 20, déportée à Auschwitz avec sa famille.
Contrairement à ce que redoute la droite sénatoriale, ce texte ne vise pas à démanteler notre état civil, mais à l’adapter. Pour qu'un nom puisse être changé de sorte à refléter pleinement l'identité de celui ou de celle qui le porte.
La sénatrice Esther Benbassa (sans étiquette), historienne spécialiste du peuple juif, a relevé l’importance de ce vote « à l’heure où certains tentent de réhabiliter le régime de Vichy dans le débat public », en allusion à Éric Zemmour, candidat d’extrême-droite à la présidentielle.