En 1998, on exaltait la diversité dans le sport et voici qu'on pinaille sur le port du voile – signe plus identitaire que religieux – par quelques footballeuses... Alors que les règles varient selon les sports et selon les pays.
J'ai dédié mon intervention, sur la restitution de certains biens culturels aux ayants droit de leurs propriétaires victimes des persécutions antisémites, à ma grand-tante Victoria Matalon, émigrée d'Izmir pour Marseille dans les années 20, déportée à Auschwitz avec sa famille.
Contrairement à ce que redoute la droite sénatoriale, ce texte ne vise pas à démanteler notre état civil, mais à l’adapter. Pour qu'un nom puisse être changé de sorte à refléter pleinement l'identité de celui ou de celle qui le porte.
La sénatrice Esther Benbassa (sans étiquette), historienne spécialiste du peuple juif, a relevé l’importance de ce vote « à l’heure où certains tentent de réhabiliter le régime de Vichy dans le débat public », en allusion à Éric Zemmour, candidat d’extrême-droite à la présidentielle.
Esther Benbassa, qui siège parmi les trois non-inscrits du Sénat après son exclusion du groupe écologiste, a choisi d’accorder son parrainage Hélène Thouy, la candidate du Parti animaliste.
Le directeur de la maison d'arrêt de Fresnes a assuré lundi à la sénatrice Esther Benbassa, qui visitait son établissement, avoir rappelé ses surveillants à la "rigueur" pendant leurs contrôles, après la mort de deux détenus en moins d'un mois.
Deuxième visite en 2 semaines à la Prison de Fresnes. D'abord pour le décès inexpliqué de Théo Sanha. Hier pour le suicide de Sébastien. Service défaillant ? Effectifs insuffisants ? Manque de suivi psychiatrique ?
La sénatrice Esther Benbassa (EELV) s’était rendue sur place pour essayer d’en savoir plus. Le directeur de la prison avait alors précisé que la piste du suicide était exclue. La thèse d’une mort naturelle est toujours privilégiée.
« La principale difficulté dans ce débat est celle de la définition du terme », estime Esther Benbassa. « Nous ne connaissons que celle de ses détracteurs qui y voient un agrégat d'idées défendues par une certaine gauche qui veut démanteler la culture et la société », dénonce l'ancienne élue EELV, voyant dans cette définition une vision « caricaturale qui ne permet pas de saisir les enjeux ».