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Loi Sécurité globale : le Sénat veut imposer sa version du texte

Les syndicats de journalistes comme des milliers de personnes s’étaient alors mobilisés pendant plusieurs semaines contre la mesure. Mardi encore, ils étaient quelques centaines de manifestants, rassemblés devant le Sénat pour réclamer le retrait du texte jugé « liberticide, à l’appel de la coordination Stop loi sécurité globale ». Plusieurs élus étaient également présents, dont la sénatrice écologiste Esther Benbassa, le sénateur communiste Pierre Laurent ou le député Eric Coquerel (La France insoumise).

Proposition de loi relative à la sécurité globale

Intervention lors de l’étude de la proposition de loi relative à la sécurité globale. Prétextant une situation sécuritaire dégradée, le Gouvernement alimente en réalité, sans réel fondement, la surenchère sécuritaire dans notre pays, au travers de ce projet de loi déguisé en proposition de loi.

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« J’ai signé car j’ai pensé que c’était utile. J’espère que cela passera et que ce sera une première étape », encourage la sénatrice EELV Esther Benbassa, qui fait partie des cosignataires. L’écologiste, qui milite pour un RSA ouvert aux jeunes de 18-25 ans considère que les décisions du gouvernement sont loin des attentes. « Nos jeunes ne comprennent pas pourquoi on ne s’intéresse pas à eux. On a trouvé que ce n’était pas rentable pour la présidentielle », dénonce-t-elle.

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A gauche, la vice-présidente du groupe écologiste, Esther Benbassa, historienne de formation, concède que cette initiative « n’est pas mauvaise en soi », « parce que les personnes issues de l’Outre-mer ou des anciennes colonies sont assez peu représentées dans l’espace public ». « Mais c’est une liste de suggestions qui va bien évidemment relancer des polémiques », pressent-elle. La sénatrice regrette toutefois, le peu de place faite aux femmes parmi les propositions et enjoint le comité scientifique à regarder du côté de l’histoire contemporaine pour y remédier.