La sénatrice écologiste Esther Benbassa est une des organisatrices de cette manifestation très unitaire. « Pour moi, c’est un symbole du rassemblement qu’on pourrait construire. On pourrait faire des choses, élaborer un programme. Ça donne un peu d’énergie, confie cette figure de la défense des minorité. Je suis inquiète de voir l’état de la gauche qui hésite à défendre nos fondamentaux, des égos qui s’affrontent. C’est grave. À quoi ont servi nos combats ? »
La gravité des débats a été ébranlée par des échanges plutôt vifs sur le choix de mentionner les termes "père" et "mère" plutôt que "parents", comme le souhaitaient Marie-Pierre de La Gontrie (PS) et Esther Benbassa (écologiste).
« La ministre fait de son mieux, mais ce ne sont que des paroles », réagit la sénatrice écologiste Esther Benbassa, auteure d’une question sur le sujet lors de la séance des questions au gouvernement du 9 mai.
« Je suis quand même interpellée. Après cette affaire Papacito, la violence est en train d’aller crescendo. La violence passe des réseaux sociaux à la rue. L’extrême droite est en train d’occuper tout le terrain. Ça devient très inquiétant pour notre démocratie », s’alarme Esther Benbassa.
Lettre au président Abdel Fattah Al Sissi, dont je suis cosignataire.
Échange avec l’iReMMO (Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient) sur la laïcité, avec modération de Dominique Vidal, journaliste et historien.
Affaire Mila : On peut ou non approuver ce qu'elle a dit et la manière dont elle l'a dit. Mais ce n'est pas le sujet. La liberté d'expression, c'est ça. Les menaces, le déferlement de haine, la vie que Mila est obligée de vivre, oui, ça, c'est intolérable.
Je suis partagée. Comme historienne, je salue le travail critique dont ce livre est le fruit. Comme politique, pourtant, je m'interroge sur l'opportunité de cette publication, le choix du moment, le public qu'elle touchera, l'usage qui en sera fait.
« On a voulu défendre une vision qui conjugue le bien-être animal avec le bien-être des agriculteurs. (…) Nous ne sommes pas dans une écologie punitive », avait soutenu Mme Benbassa, lors d’une présentation à la presse de son texte le 20 mai.