Voile sur les corps. Voile sur la pensée. (Médiapart, 6 avril 2016)

« La défense des injonctions religieuses, communautaires ou politiques n’a jamais servie la pensée à s’élever. On le constate une fois encore avec la polémique à propos de la « mode islamique ».

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La défense des injonctions religieuses, communautaires ou politiques n’a jamais servie la pensée à s’élever. On le constate une fois encore avec la polémique à propos de la « mode islamique ».

Celles et ceux qui attaquent sans mesure Laurence Rossignol pour avoir critiqué les maisons de couture qui l’ont lancée, y tombent. On ne peut leur opposer que ces mots d’Abdennour Bidar qui ouvrait ainsi sa ‘’Lettre ouverte au monde musulman’’, éditions LLL. « Tu te réfugies dans le réflexe de l’auto défense sans assumer aussi la responsabilité de l’autocritique ».

On se demande donc ce que vient faire (Libération du 6 avril)*  dans la galère du débat pipé contre Laurence Rossignol, la sénatrice EE-LV, Esther Benbassa, dont le combat pour le dialogue judéo-musulman est reconnu, comme celui qu’elle porte pour l’environnement.

La ministre aurait baptisé « à tort, mode islamique » nous dit la sénatrice, ce que les maisons de couture nomment « mode pudique », lui donnant ainsi une dimension politique, ce qui est dérangeant, « quand la haine du musulman, réduit au terrorisme, se saisit de tout prétexte pour se développer ». N’est ce pas ce qu’on appelle un raccourci ? ».

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