‘Une loi qui stigmatisait et criminalisait les prostituées’ (L’indépendant, 17 avril 2013)

Par la rédaction.

 » À SAVOIR En mars dernier, la proposition de loi de la députée EELV, Esther Benbassa, a permis de retirer du code pénal un délit institué par la loi sur la sécurité intérieure du 19 mars 2003. Le Sénat a ainsi abrogé le délit de racolage public (article 225-10-1) pénalisant « le fait par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ». Tout contrevenant était alors passible de deux mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. Selon Philippe Andres, de l’Amicale du Nid – La Babotte : « Cette loi stigmatisait les prostituées et les criminalisait. L’abrogation de cette loi ne signifie pas que l’on réglemente la prostitution ». Au contraire, comme l’a rappelé la sous-préfète, Marie-Paule Bardèche, l’Etat intervient sur deux volets : « Il y a d’abord la lutte contre le proxénétisme. Le second volet étant consacré à l’aide aux prostituées ». Ces quatre journées de formation étaient d’ailleurs réservées au second volet : l’aide aux prostituées, vecteur de prévention, tant à l’égard des femmes que des hommes, des filles que des garçons. »

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