Deux sénateurs proposent que, lors d’un recensement, « tous les cinq ans, une question sur le pays de naissance des ascendants et la nationalité antérieure » soit posée.
C’est un rapport qui est loin de faire l’unanimité. Afin de lutter contre les discriminations, lessénateurs, Esther Benbassa (EELV) et Jean-René Lecerf (UMP), ont notamment mis sur la table deux propositions controversées : renforcer l’étude du fait religieux à l’école et mettre en place des statistiques ethniques. Le document doit être soumis au vote sans débat ce mercredi 12 novembre au Sénat.
Les deux élus proposent ainsi que, lors d’un recensement, « tous les cinq ans, une question sur le pays de naissance des ascendants et la nationalité antérieure » soit posée, rapporte « Le Figaro ».
Ce rapport d’information a été débattu en commission des Lois mercredi dernier « pendant deux heures et demi et au final, il n’y a pas eu de vote sur l’autorisation de publication », a expliqué l’élue écologiste.
« De mémoire de sénateur, ça ne s’est pas souvent vu », a commenté Esther Benbassa. Selon elle, « les débats les plus rudes ont eu lieu sur la proposition de renforcer l’enseignement du fait religieux à l’école ».
Un vote sans débat ce mercredi
Mais il y a aussi eu des désaccords sur l’idée de développer les carrés musulmans dans les cimetières ou de permettre des recours collectifs en justice en cas de discriminations, a-t-elle dit. Le gouvernement s’était engagé en 2012 à revoir sa politique d’intégration et de lutte contre les discriminations.
Mais il se montre très prudent depuis une vive polémique survenue en décembre après la publication sur le site du Premier ministre d’un rapport d’experts qui préconisait entre autres de revenir sur la loi interdisant le voile à l’école.
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