La nocivité des drogues est un argument majeur de leur interdiction. Cependant, cette nocivité au niveau individuel est différente selon les produits, bien caractérisée pour le cannabis.
«Légalisation du cannabis : l’Europe est-elle condamnée à l’impasse ?»: Une journée de débats a eu lieu le 10 octobre 2016 au Sénat à l’initiative d’Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne, vice-présidente de la commission des lois, directrice d’études à l’EPHE (Sorbonne) et auteure de la première proposition de loi «Légalisation contrôlée du cannabis», de Didier Jayle, professeur titulaire de la chaire d’addictologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et d’Henri Bergeron, professeur, chaire santé à Sciences Po, et en partenariat avec la Fédération Addiction.
Elle est faible pour l’usage occasionnel et convivial, mais des risques avérés existent pour les usages précoces à l’adolescence et l’usage régulier et intense. La prévention est donc une dimension forte de toute nouvelle politique du cannabis. Elle est actuellement considérablement limitée et inefficace par l’interdiction de l’usage.
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la nécessité de la protection des adolescents contre l’usage précoce;
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l’information sur la nature de la substance, sa forme et sa teneur en THC qui font varier sa nocivité, tant du point de vue pulmonaire que neurobiologique. La légalisation permettra de conseiller sur les produits les moins nocifs (herbe versus résine), de promouvoir des modes de consommation autres que la cigarette qui associe tabac et cannabis, de donner une information précise sur les effets recherchés et négatifs du cannabis, notamment cognitifs et psychiatriques, souvent exagérés ou au contraire minorés;
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