En France, dix-sept ministres femmes se dressent contre le harcèlement sexuel en politique (TV5 Monde, 16 mai 2016)

« Après « l’affaire Denis Baupin », dix-sept anciennes ministres françaises se rebiffent contre les pratiques politiques sexistes en France dans un appel publié le 15 mai 2016. Elle lancent qu’elles ne se « tairont plus » dans les affaires de harcèlement sexuel.

 

Elles dénonceront désormais « systématiquement toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés« . Roselyne Bachelot, Michelle Demessine, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde, Marylise Lebranchu, Corinne Lepage, Monique Pelletier, Fleur Pellerin, Valérie Pécresse, Yvette Roudy, Catherine Trautmann, Dominique Voynet et Rama Yade, ces 17 femmes en colère ont toutes exercé des fonction gouvernementales et pour la plupart sont toujours fortement engagées en politique via leurs mandats électifs. Certaines ont occupé des portefeuilles « importants » et le plus souvent accordé à des hommes, comme Christine Lagarde, unique ministre femme de l’Economie et des Finances en France (à ce jour) sous la présidence Sarkozy de 2007 à 2011, où la Garde des Sceaux (ministre de la Justice) Elisabeth Guigou (socialiste) et la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse (Les Républicains) aujourd’hui présidente de la Région Ile de France. […]

Au Sénat, la sénatrice écologiste Esther Benbassa avait demandé, au lendemain de l’affaire Baupin, la création au Sénat d’une cellule d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des personnes victimes de harcèlement sexuel dans le cadre de leur activité à la Chambre haute. « Les révélations récentes, quelles que soient leurs éventuelles suites judiciaires, obligent, me semble-t-il, une institution républicaine majeure comme notre Haute Assemblée à montrer l’exemple », écrivait-elle au président du Sénat Gérard Larcher. « Cette cellule pourrait par ailleurs être chargée de produire une charte de déontologie des rapports hommes-femmes au Sénat et de veiller à son respect« . […]

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