par Jean-Louis PREVOST et Michel SAILHAN,
« Après les députés, le Sénat a lui aussi voté jeudi une résolution demandant la reconnaissance de l’État de Palestine par la France et « une reprise sans délai » des négociations israélo-palestiniennes alors que la tension est montée sur le terrain avec la mort d’un haut responsable palestinien.
La résolution défendue par les socialistes, les écologistes et les communistes, et qui n’a qu’une valeur symbolique, a été votée de justesse, par 153 voix, essentiellement de gauche, contre 146, UMP et centristes. Des sénateurs UMP et centristes ont toutefois soutenu la résolution.
Pour son auteur, Gilbert Roger (PS), la reconnaissance de l’Etat palestinien est « le premier pas d’une relation d’égal à égal entre Israël et les Palestiniens » et « la condition sine qua non de l’ouverture de véritables négociations ».
« Notre pays doit rappeler que le conflit israélo-palestinien n’est pas une guerre de religion, mais un conflit territorial », a-t-il souligné.
L’origine véritable du conflit est « une inégale répartition des territoires entre les deux peuples », a déclaré dans la même veine Eliane Assassi (Communiste, républicain et citoyen, CRC).
L’opposition a fait valoir que l’initiative en ce domaine revient au gouvernement. « C’est au gouvernement d’avoir la main en matière d’Affaires étrangères, et seul la main », et « nous Parlement n’avons pas les éléments, ce qui veut dire en clair que l’interférence n’a pas de sens », a affirmé Roger Karoutchi (UMP).
« Le Parlement ne maîtrise ni le calendrier, ni le cours des négociations », a renchéri son collègue UMP Christian Cambon, ajoutant: « les Palestiniens méritent mieux qu’une reconnaissance de papier. »
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