« OUST – À l’Assemblée nationale, les deux courants de députés EELV ont réussi à trouver un modus vivendi afin de sauvegarder l’existence de leur groupe parlementaire, malgré de fortes oppositions politiques et stratégiques. L’illustration concrète en est l’arrivée de Cécile Duflot à la co-présidence, aux côtés de Barbara Pompili et en remplacement de François De Rugy. Au Sénat en revanche, le groupe écolo, traversé par les mêmes lignes de fracture, ne parvient pas à se sortir de la crise et risque la disparition pure et simple.
Devant l’échec des dernières négociations, quatre sénateurs EELV (Esther Benbassa, Ronan Dantec, Jean Desessard et André Gattolin) ont en effet menacé, mardi 20 octobre, de quitter le groupe si Jean-Vincent Placé refuse d’en lâcher la présidence. Or, ce groupe ne compte que 10 membres, soit le minimum requis. Un seul départ signifierait donc sa fin. Ils se donnent jusqu’au 4 novembre pour que la situation évolue et leur ultimatum aurait, selon eux, le « soutien clair » du parti.
Le départ de Jean-Vincent Placé est réclamé en vain par certains depuis que celui-ci a claqué la porte d’EELV pour créer, avec François De Rugy, l’Union des démocrates et écologistes (UDE) et le parti Écologistes !. Il a par ailleurs, ces derniers mois, multiplié les déclarations difficiles à avaler pour ses collègues écolos. Les dix sénateurs EELV s’étaient réunis mardi matin mais « malheureusement cette réunion n’a pas permis de dépasser les blocages observés », a souligné Ronan Dantec à l’AFP. »
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