Les sénateurs UMP contactés par metronews n’étaient pas disponibles ce jeudi pour commenter cette décision. « Ils ont argué que mettre des prostituées en garde à vue était un bon outil pour les forces de l’ordre, qui pouvaient attaquer les réseaux, raconte Michelle Meunier. Mais quand on connaît le système, on sait bien que ça n’a aucun effet ».

Pas de pénalisation du client

Les sénateurs ont en outre rejeté la pénalisation du client, votée en première lecture à l’Assemblée nationale, avec le soutien du gouvernement, et qui prévoit une amende allant de 1500 euros à 3750 euros.

Les sénateurs vont devoir se prononcer sur la loi dès lundi, avant le retour du texte à l’Assemblée nationale, en seconde lecture. Les députés pourront à nouveau l’amender et abroger, si-besoin le délit de racolage. « Mais il serait mieux qu’on puisse leur présenter un texte correct », raille Esther Benbassa.

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