Par Ozal Emier.
» Plusieurs fois évoquée mais jamais appliquée, la mesure sonne comme une vieille rengaine. Sur le terrain de la lutte contre la prostitution en France, la pénalisation des clients cristallise le débat et divise politiques et associatifs. Mardi, elle sera ainsi proposée, parmi d’autre mesures, par la députée socialiste Maud Olivier qui présente son rapport sur la prostitution devant la délégation parlementaire des droits des femmes. En imaginant des sanctions allant du stage de sensibilisation à une peine de prison, elle s’inscrit dans la même ligne que les députés Guy Geoffroy (UMP) et Danielle Bousquet (PS), qui proposaient en 2011 la mise en place d’un délit de recours à la prostitution…
… Mais ses pourfendeurs dénoncent un recul de façade. « Cette politique est un échec, considère auprès Esther Benbassa, sénatrice EELV à l’origine de l’abrogation du délit de racolage passifinstauré en 2003. La prostitution est toujours là, dans les appartements ou sur internet ». Le phénomène n’a pas disparu mais se serait simplement déplacée dans la clandestinité. Alors que plus de 80% des personnes prostituées en France sont étrangères et exploitées par des réseaux selon un rapport parlementaire datant de 2011, les opposants préconisent un meilleur accompagnement des prostituées… »
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