Deux ans après les attentats de Paris, Muriel Domenach, secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a dévoilé le 9 novembre lors des États-généraux de la sécurité locale organisés par la Gazette, ses premières pistes de réflexion en vue du nouveau plan « radicalisation », prévu pour la fin de l’année. Les collectivités territoriales seront en première ligne.
« Nous sommes en train de préparer le prochain plan de prévention de la radicalisation qui devrait être acté d’ici la fin de l’année, lors d’un comité interministériel présidé par le Premier ministre ». A l’occasion de la seconde édition des Etats-généraux de la sécurité locale, organisée par la Gazette des communes, la secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR), Muriel Domenach, a confirmé que ses équipes planchaient sur de nouvelles orientations gouvernementales.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb était venu à la rencontre des élus locaux et des professionnels pour préciser leur rôle dans les chantiers en cours.
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Le nouveau plan national de prévention de la radicalisation, qui fera suite à celui de mai 2016, avait été annoncé au début du mois de septembre par le chef de l’Etat lui-même « afin d’impliquer plus fortement la société civile et les acteurs locaux ». En creux, il s’agissait de répondre à l’échec du centre de déradicalisation de Pontourny ainsi qu’aux accusations contenues dans le rapport sénatorial Benbassa-Troendlé qui dénonçait les « dérives » associatives et prônait davantage de prévention.
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