Démission du chef d’état-major des armées Pierre de Villiers
Le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, a démissionné ce mercredi, une semaine après avoir été sèchement rappelé à l’ordre par le chef de l’État. « Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée« , écrit le général de Villiers dans un communiqué.
Le maintien ou non en poste du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, agitait depuis plusieurs jours les milieux militaires, alors qu’Emmanuel Macron a multiplié les rappels à l’ordre à son égard. Le chef de l’État lui a reproché des critiques sur le budget de la défense. Bercy a réclamé 850 millions d’euros d’économie cette année aux armées, dans un contexte de serrage de vis budgétaire global en 2017, avec une baisse prévue de 4,5 milliards d’euros des dépenses de l’Etat. Le successeur de Pierre de Villiers doit être annoncé par le chef de l’Etat en Conseil des ministres ce mercredi.
Le Sénat adopte le projet de loi antiterroriste
Le Sénat a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le nouveau projet de loi antiterroriste voulu par le gouvernement pour remplacer, au 1er novembre, le régime exceptionnel de l’état d’urgence en pérennisant et en inscrivant dans le droit commun certaines de ses mesures. L’ensemble de la droite sénatoriale LR et centriste, majoritaire, mais aussi les sénateurs En Marche! et ceux du RDSE, à majorité PRG, soit 229 élus, ont voté en première lecture pour ce texte qui sera débattu en octobre à l’Assemblée nationale. En revanche 106 ont voté contre: les socialistes, les communistes et trois anciens membres du groupe écologiste désormais disparu, Aline Archimbaud, Jean Desessard et Esther Benbassa.
Le Sénat a validé les modifications apportées au projet de loi par sa commission des Lois en mettant en avant la défense des libertés publiques. Le texte avait été dénoncé par plusieurs organisations, dont Amnesty International France, la Ligue des droits de l’Homme ou le syndicat de la magistrature (SM), mais aussi des personnalités comme le défenseur des droits Jacques Toubon.
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