Par Ariane Hermelin.
« …La scène se passe au Palais du Luxembourg en octobre dernier. La sénatrice EELV Esther Benbassa, attablée au restaurant du Sénat, reçoit l’accolade d’un collègue socialiste, qui la congratule pour ses récentes tribunes parues dans la presse. L’une dans le JDD, l’autre dansLibération, toutes portant sur la polémique naissante suscitée par les « 343 salauds » et au-delà, la proposition de loi à venir visant à pénaliser les clients des prostitués. L’élue du Val-de-Marne est l’une des rares parlementaires à s’opposer publiquement à cette mesure et son voisin de table s’en félicite. Avant d’admettre sans mal : « Continue comme ça Esther ! Nous, au PS, on est pas mal à s’être effacés sur le sujet, on avait peur d’être soupçonnés d’y aller ! »
« Si je ne vote pas la loi, on va dire que je vais aux putes » : cette phrase, Esther Benbassa l’a entendue à maintes reprises. La sénatrice dénonce, à travers la proposition de loi sur laprostitution présentée mercredi 27 novembre à l’Assemblée nationale, le retour de « l’hygiénisme social du XIXe siècle ». Et n’hésite pas à parler même d’« intimidation psychologique » dans les rangs du PS… »
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