
« Le psychanalyste est mis en cause par une patiente de son cabinet. Les faits reprochés seraient sans lien direct avec son travail sur l’islam radical.
Il était l’un des acteurs centraux de la lutte contre la radicalisation en France. Un homme qui ne faisait certes pas l’unanimité mais qui courait les colloques et les auditions parlementaires. Son action à la tête de son association Entr’Autres, à Nice (Alpes-Maritimes), bénéficiait de subsides publics. Or, depuis jeudi, le psychanalyste Patrick Amoyel dort en prison. Celui qui avait été baptisé «le psy du djihad» a été mis en examen pour «viols par personne ayant autorité» et «exercice illégal de la médecine». Il a été placé en détention provisoire. […]
Interlocuteur apprécié des pouvoirs publics, il était l’un des référents principaux du désembrigadement dans les Alpes-Maritimes. Avec son association, il avait également remporté l’an dernier le marché de la formation des personnels de l’Etat en matière de lutte contre la radicalisation. «Son contrat arrivait à échéance cet été et devait faire l’objet d’une évaluation», précise une source officielle. Selon un observateur avisé, le psychanalyste «avait pris la grosse tête». «Son travail était intéressant mais j’avais des interrogations sur ses fréquentations», précise la sénatrice (EELV) Esther Benbassa, qui vient de corédiger un rapport très critique sur la politique de désendoctrinement en France.
Patrick Amoyel était également membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). Il en a été suspendu dès hier. »
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