« Nicolas Hulot a annoncé mardi 5 juillet ne pouvoir « endosser l’habit de l’homme providentiel et présidentiel ». Sa décision relance la question d’une candidature écologiste à l’élection présidentielle de 2017.
Nicolas Hulot a annoncé, par un message sur son compte Facebook, mardi 5 juillet en début de soirée, son renoncement à la candidature.
« Après mûre réflexion et nombre de consultations depuis plusieurs mois, j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle.
Conscient de l’attente et de l’espoir que certains ont placés en moi, je ne pouvais écarter d’un revers de main cette hypothèse. Mais l’honnêteté m’oblige à ne pas nourrir plus longtemps une attente que je ne pourrai satisfaire.
Ce que je vois, c’est une société inquiète, fragmentée et désabusée par les crises qui la traversent et par l’absence de réponse politique. Mais ce que je vois aussi, c’est un élan pour inventer un monde meilleur, plus juste et solidaire.
Ce que je veux, c’est fédérer et réconcilier ces aspirations et ces porteurs de solutions autour d’un même projet pour la France.
Ce que je ne peux pas, c’est endosser l’habit de l’homme providentiel et présidentiel. Je ne me sens ni suffisamment armé, ni suffisamment aguerri pour cela.
En revanche, ce que je peux, avec ma Fondation, c’est contribuer dans les mois à venir à additionner les énergies positives de ceux qui ne se résignent pas, pour que le pays se réconcilie et reprenne confiance en lui. »
Depuis plusieurs mois, l’hypothèse de la candidature de Nicolas Hulot à la prochaine élection présidentielle avait pris de l’envergure. Les récents sondages d’opinion le donnant au dessus des 10 % faisaient gonfler les espérances d’un projet écologiste rassembleur. Mais la bulle a explosé, mardi vers 20h.
Les réactions, sur Twitter, se sont enchaînées. Aux commentaires désolés – David Cormand, secrétaire national d’EELV, se déclarant « triste de la décision de Nicolas Hulot » tandis que Julien Bayou, porte-parole du même parti, soulignait que « pourtant, le pays a plus que jamais besoin d’une candidature qui agrège les énergies positives » – se sont mêlés quelques propos plus ironiques, à l’image d’Esther Benbassa, sénatrice EELV : « Nicolas Hulot veut bien jouer les divas, mais pas ‘‘l’homme providentiel et présidentiel’’. On lui demandait juste d’incarner l’écologie… ». […] »
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