Newsletter n°40 d’Esther Benbassa : Manif’ pour le climat, Affaire Benalla, Islam de France…

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Newsletter n°40
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Marche pour le climat
Nous étions près de 150 000 à défiler à travers toute la France le 8 septembre dernier pour défendre un autre avenir et une politique environnementale à la hauteur de la situation. Une première dans la bataille contre le dérèglement climatique et pour une mobilisation lancée spontanémenent par un citoyen sur les réseaux sociaux.

« Est-ce que j’ai une société structurée qui descend dans la rue ? » se demandait Nicolas Hulot lors de sa démission.

Cette marche a été une formidable réponse à son cri d’alarme, mais aussi un avertissement lancé au lobbies, corrompant l’exercice du pouvoir et de notre démocratie, afin de servir leurs intérêts particuliers et financiers plus que celui de l’intérêt général. Elle a également été un camouflet à la politique libérale d’Emmanuel Macron détruisant, dans l’injustice sociale, notre bien commun le plus fondamental.

Il est donc plus que jamais temps de nous rassembler et de nous mettre au travail. De nous battre plus résolument encore, parce que l’urgence climatique nous y obligue, mais aussi parce nos allié·e·s sont là, dans la rue ou à nous tendre la main, près à porter cet espoir avec nous . C’est ce à quoi je m’y emploierai, à vos côtés, en tant que sénatrice et écologiste.

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Une sénatrice tout terrain

Esther Benbassa s’est rendue le vendredi 14 septembre  au TEP de Ménilmontant dans le 11e arrondissement et a apporté son soutien au collectif de citoyen·ne·s lutttant contre le projet de bétonisation de la friche. Suite

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Islam de France

Esther Benbassa débattait sur Public Sénat lundi 10 septembre à propos du rapport de l’institut Montaigne sur la lutte contre l’islamisme. Suite

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Affaire Benalla

Les auditions de la commission d’enquête sénatoriale ont repris ce mercredi 12 septembre. Retrouvez la revue de presse d’Esther Benbassa et ses interventions dans les médias à ce sujet. Suite

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Europacity

Esther Benbassa était à Gonesse le 1er septembre dernier pour dire « NON » au projet pharaonique d’Europacity. Ces terres agricoles exceptionnelles méritent mieux que d’être bétonnées et transformées en centre commercial. Suite
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Démission de Nicolas Hulot

« Il aura donc suffi de quelques minutes de sincérité pour faire voler en éclats le vernis écologique d’un Président et de tout un gouvernement. Nicolas Hulot a fini par démissionner, ce mardi 28 août. »

Retrouvez le blog d’Esther Benbassa sur le Huffington Post. Suite

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Journées d’été des écologistes

Esther Benbassa était aux journées d’été des écologistes du 23 au 25 août à Strasbourg. Elle a  animé et participé à plusieurs ateliers et présenté  le bilan de ses activités parlementaires. Elle a par ailleurs été distinguée pour ses engagements par les militant·e·s lors d’une cérémonie de remise des « Victoires de l’écologie ».Suite
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Note sur l’actualité : l’affaire Benalla

L’affaire Benalla reflète l’opacité de ce qui se passe à l’Elysée sous la houlette autoritariste d’un Président, quand le passe-droit est quasiment la règle. Toutes les auditions auxquelles j’ai participé  le démontrent. Un jeune ambitieux profite de la proximité du Président pour faire la loi à l’Elysée ainsi qu’à l’extérieur, à la Préfecture de police, à la Direction de l’Ordre public et de la Circulation, etc.  Les policiers auditionnés en premier ont parlé de la terreur qu’il faisait régner auprès d’eux. Ses prérogatives et avantages (appartement, port d’arme, voiture de service, passeport diplomatique) ne sont pas celles d’un chargé de mission ordinaire à l’Elysée. Qui était vraiment Alexandre Benalla?

Emmanuel Macron semble ne pas avoir confiance dans le Groupe de sécurité de la présidence de la République composé de policiers et de gendarmes et a peut-être confié à Benalla la formation d’un corps de sécurité privé. Le Président souhaitait contrôler lui-même sa sécurité en passant par un proche.

Les auditionnés n’ont pas cessé de se contredire, de répondre par la langue de bois, la plupart ne savaient pas que Benalla avait frappé des manifestants au Jardin des Plantes et à la place de la Contrescarpe. Qui lui avait donné cette autorisation d’être observateur? Personne ne répond à cette question. Pourquoi la sanction qui lui a été infligée après ses agissements du 1er mai est-elle plutôt disciplinaire? Sa hiérarchie n’a pas demandé l’application de l’article 40 ni envisagé un signalement à la justice. Sa mise à pied n’a pas été assortie d’une suspension de traitement.

Les vicissitudes de cette affaire prouvent une fois de plus la nécessité d’avoir une deuxième chambre pour ne pas laisser la démocratie s’enfoncer plus qu’elle ne l’est aujourd’hui. Si l’Assemblée, où règne la majorité macronienne, a arrêté sa commission d’enquête, celle du Sénat continue son travail pour élucider cette affaire.

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