[…] « Rendre les prostitués invisibles?
Sanctionner le racolage « n’a protégé aucune victime de la traite et n’a pas permis d’arrêter plus de proxénètes », rétorque la sénatrice EELV Esther Benbassa, qui a déjà défendu en 2013 un texte pour l’abroger.
« Judiciairement, le délit n’a pas été efficace », sauf « à faire s’enfuir les prostituées d’une zone visible », souligne Yves Charpenel, de la Fondation Scelles. Pour le Mouvement du Nid, « les sénateurs ont annoncé leur intention: ne surtout pas toucher à l’impunité des clients ‘prostitueurs’ et rétablir la répression à l’encontre des personnes prostituées ».
La proposition de loi prévoit aussi le renforcement de la lutte contre le proxénétisme, une aide aux victimes et le développement d’alternatives à la prostitution, et une politique de prévention auprès des jeunes.
En France, où la prostitution est légale, on estime à environ 30 000 le nombre de prostituées, dont une majorité d’étrangères, issues notamment d’Europe de l’Est, d’Afrique, de Chine et d’Amérique du Sud. »
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