L’initiative a du mal à passer. Le Congrès qu’Emmanuel Macron réunit ce lundi à Versailles subit un feu nourri de critiques, de droite comme de gauche ! La politesse grillée à son Premier ministre — qui, lui, ne fera sa déclaration de politique générale que demain à l’Assemblée nationale —, le coût jugé exorbitant de cette grand-messe républicaine (voir encadré ci-dessous)… « Nous nous rebellons », a tonné Jean-Luc Mélenchon, dénonçant un « franchissement de seuil dans la dimension pharaonique de la monarchie présidentielle ».
Le chef de file de la France insoumise, ses 16 autres députés et ses anciens alliés communistes ne se rendront pas à Versailles. Pas plus que la sénatrice écologiste Esther Benbassa, l’ex-frondeur socialiste Régis Juanico et certains Républicains constructifs, comme les centristes Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, et son bras droit Philippe Vigier. Pas de quoi, toutefois, faire reculer le chef de l’Etat, qui fort de sa majorité parlementaire rejoindra ce lundii, à 15 heures, l’aile du Midi du château de Versailles pour s’adresser solennellement aux deux chambres du Parlement réunies et, à travers elles, aux Français.
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