[…] « Les travailleuses du sexe ont manifesté
Quelques centaines de travailleuses et travailleurs du sexe — 500 selon les organisateurs — avaient manifesté le 28 mars à Paris pour s’opposer au délit de racolage et à la pénalisation des clients. Les manifestantes ont défilé de la place Pigalle à Belleville, à l’appel de plusieurs associations (Le Strass, Médecins du Monde, Act Up-Paris, Aides, etc.). Cachées pour la plupart derrière des masques ou sous des chapeaux et des écharpes, les manifestantes s’opposent à la proposition de loi. « Ce débat a quand même déjà précarisé les prostituées, puisque les clients sont moins nombreux », a souligné Morgane Merteuil, porte-parole du Syndicat du travail sexuel, citée par l’AFP. « Nous sommes contre la pénalisation des clients et contre le délit de racolage », a résumé Aying, présidente d’une association de travailleuses du sexe chinoises : les Roses d’acier. « Il faut s’attaquer aux mafias, pas à ces femmes. On a fait un bond en arrière. Tout ça pour donner à notre société un vernis de bonnes mœurs », a critiqué, de son côté, la sénatrice EELV Esther Benbassa, venue soutenir la manifestation. Beaucoup de prostituées trans ont dénoncé les conséquences d’un texte qui va encore plus les marginaliser. « La prostitution nous fait vivre », a insisté Giovanna Rincon, de l’association Acceptess-T. » […]
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