« Appel d’air pour le trafic humain
Pourtant, à l’Assemblée, les députés UMP, redoutant un appel d’air pour le trafic d’êtres humains, s’étaient opposés à toute abrogation.
Manuel Valls a aussi exprimé ses réserves, défendant un outil d’« aide à la connaissance des réseaux ». « C’est un moyen d’avoir des éléments d’enquête » et « d’avoir connaissance des conditions des victimes », confirme à l’AFP un haut responsable de la police.
Faux, rétorquent les opposants au délit de racolage. Il « n’a protégé aucune victime de la traite et n’a pas permis d’arrêter plus de proxénètes », affirme la sénatrice EELV Esther Benbassa, qui a déjà défendu en 2013 un texte pour l’abroger.
« Très déçue » de ce « retour en arrière », la députée Maud Olivier, auteure du texte initial, dit espérer qu’il « évolue au cours des débats ».
De toute façon, c’est l’Assemblée qui aura le dernier mot, en cas de désaccord entre les deux chambres. Le débat au Sénat s’achèvera mardi soir. » […]
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