« SURVIVOR – Ils ont en quelque sorte vécu une expérience de mort imminente. Les sénateurs écologistes ont finalement réussi à se mettre d’accord, jeudi 5 novembre, pour préserver l’existence de leur groupe parlementaire, menacé de disparition. Une survie permise par la mise en place d’une présidence tournante, assurée tout d’abord par la sénatrice Corinne Bouchoux jusqu’au second tour des régionales (13 décembre), puis par l’actuel patron du groupe Jean-Vincent Placé – dont une partie du groupe réclamait la démission après son départ d’EELV. Tous deux co-présidents, ils alterneront ensuite tous les six mois.
Le 20 octobre, quatre sénateurs EELV menaçaient de quitter le groupe si leur très médiatique président (et fondateur d’un nouveau parti vert avec le député François De Rugy) ne laissait pas la place. Or, un seul départ aurait provoqué une dissolution, le groupe écolo disposant du nombre minimum de membres. Et Jean-Vincent Placé refusait de se retirer. Impasse totale.
Ce jeudi, c’est la sortie de crise. « Au terme de deux mois de pourparlers, cette menace est levée, un compromis a pu être trouvé« , écrivent ainsi dans un communiqué les contestataires Esther Benbassa, Ronan Dantec, Jean Dessessard et André Gattolin. Précisant que Jean-Vincent Placé « renonce à cette fonction » de président, ils ajoutent avoir « accepté » cet arrangement pour ne pas « ajouter de la division à la division » […]
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