Le cas Fourest (Le Monde, 13 juin 2013)

Par Vanessa Schneider.

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Pour ses adversaires, comme la sénatrice Europe Ecologie-Les Verts Esther Benbassa qui lui réfute le statut d’« intellectuelle » : « C’est un stratège. Elle s’est placée du côté des islamophobes pour plaire à la fois à la droite et à une partie de la gauche au nom de la laïcité en jouant la Jeanne d’Arc au visage lisse qui va défendre les femmes contre les horribles musulmans. Ça lui a permis de grimper à toute vitesse les marches de la notoriété. » « Elle mène les bons combats, la défend, au contraire, le directeur de Slate.fr, Jean-Marie Colombani, qui l’accueille dans son émission sur France Inter. Elle n’est pas politiquement correcte, elle est politiquement nécessaire. Elle affronte des gens difficiles à affronter, elle paye de sa personne. »

La critique principale des détracteurs de Caroline Fourest porte sur son insincérité supposée. « Pour elle, les causes, c’est du business, attaque Esther Benbassa. Fourest, c’est une affairiste qui fait commerce d’idées. C’est une boutique qui marche et qui renouvelle ses articles. Une bonne affaire… »

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