L’émission Capital, sur M6, a révélé en janvier les pratiques peu écologiques du géant du e-commerce. Il détruirait chaque année en France 3 millions d’invendus. Réactions.
Esther Benbassa, sénatrice Europe Ecologie Les Verts. « C’est un désastre écologique. Et ça pose un problème économique : ces produits, les paquets de couches qu’on voit dans le reportage, par exemple, pourraient aider des populations précaires. Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, ndlr) parle d’instaurer une économie solidaire : pas trop tôt ! La loi Garot, qui interdit la destruction de produits périssables, aurait dû être transposée au reste des biens de consommation il y a longtemps. »
Laura Chatel, chargée de plaidoyer et territoires chez Zero Waste France. « Je ne sais pas quand nous avons basculé dans ce système absurde où il est plus rentable pour les entreprises de surproduire, quitte à jeter une partie de leur production. L’annonce de l’État d’interdire la destruction de biens consommables est une bonne chose, et je salue le projet visant à encadrer la publicité pour empêcher l’incitation à la surconsommation. C’est facile de dire que le consommateur n’a qu’à boycotter Amazon quand il est matraqué de pub. Cette politique est dans l’intérêt général, celui de nos ressources. »
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