‘Fondation pour l’islam de France : la nomination de Chevènement continue de diviser’ (Public Sénat, 29 août 2016)

Fondation pour l’islam de France : la nomination de Chevènement continue de diviser

Après les polémiques aoûtiennes autour des burkinis, et à 8 mois de la prochaine présidentielle, il est plus que jamais temps de créer un « pont entre la République et les musulmans de France » expliquait dimanche Bernard Cazeneuve au journal la Croix. Ce sera la fastidieuse mission confiée à la future Fondation pour l’islam de France. D’utilité publique, la nouvelle structure ne pourra pas financer des projets d’ordre religieux, comme la formation théologique des imams ou la construction de mosquées. Cette tache relèvera des prérogatives d’une association cultuelle (loi de 1905), dont la composition reste à définir. La fondation devrait, elle, permettre de lever des financements pour des projets profanes, dans le domaine de l’éducation, de la culture, ou l’engagement des jeunes. « De la poudre aux yeux » pour la sénatrice EELV, et historienne spécialiste des religions, Esther Benbassa. « A quoi servira cette fondation ? A faire des colloques, des expositions ? Ce n’est pas ça qui fera de cette structure un outil d’intégration » déplore-t-elle. Avant de voir d’un mauvais œil un ancien ministre de l’Intérieur à sa tête : « En cette période de tensions, ça donne l’impression d’une mise sous tutelle des musulmans de France ».

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