« Corinne Bouchoux a été choisie pour partager la tête du groupe avec Jean-Vincent Placé, qui a claqué la porte d’Europe Écologie-Les Verts.
[…] « Une dérive gauchiste »
Il s’agit d’une « victoire » pour Jean-Vincent Placé, qui avait claqué la porte d’EELVen dénonçant « une dérive gauchiste », et qui reste à la tête du groupe écologiste au Sénat envers et contre tous ses anciens camarades. Le bureau exécutif du parti et les militants avaient réclamé son départ du plateau pour qu’il revienne à un membre d’EELV. Et quatre sénateurs écologistes (Esther Benbassa, Ronan Dantec, Jean Desessard et André Gattolin) avaient également menacé de quitter le groupe si Placé, qui vient de créer un nouveau parti avec François de Rugy, l’Union des démocrates écologistes (UDE), demeurait président. Ils avaient fixé la fin de leur ultimatum au 4 novembre.
Mais le sénateur, qui figure désormais en cinquième position sur la liste de Bartolone (PS) en Essonne pour les régionales, disposait d’un moyen de pression : son départ du groupe aurait fait chuter à neuf le nombre de sénateurs affiliés, entraînant sa dissolution, car le règlement de la Chambre haute impose un minimum de 10 membres pour la constitution d’un rassemblement. Or, la constitution d’un groupe permet une meilleure visibilité et confère plus de moyens matériels aux parlementaires. […] »
Pour (re)lire l’article du Point, dans son intégralité, cliquez ici !