Emission animée par Olivier Truchot.
» Le Match des Grandes Gueules »
- Esther Benbassa, sénatrice (EELV) du Val-de-Marne
- Yann Galut, député (PS) du Cher
- Pierre-Yves Bournazel, secrétaire national de l’UMP et conseiller de Paris
12h10 LIMOGEAGE DE DELPHINE BATHO
Epilogue d’une journée sous tension pour Delphine Batho, qui s’était permis de critiquer les arbitrages défavorables à son ministère : mardi 2 juillet au soir, « sur proposition du premier ministre », le président de la République a mis fin à ses fonctions de ministre de l’écologie, en raison de ses critiques publiques du budget 2014. Philippe Martin, député PS du Gers et membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée, lui succède. Le limogeage de Delphine Batho est survenu après un échange téléphonique entre la ministre de l’écologie et François Hollande, qui lui a demandé « de retirer ses propos » critiques à l’égard du budget 2014, ce qu’elle a refusé, a-t-on appris mardi soir de l’entourage du président. Le chef de l’Etat a demandé à Mme Batho « de retirer ses propos trop graves car en rupture avec la solidarité gouvernementale. Elle a souhaité les maintenir », a indiqué cette source.
12h25 « Les affaires courantes » :
TAPIE : Très en colère, Bernard Tapie était l’invité de David Pujadas lundi au JT de 20 heures de France 2. Il a annoncé la création d’un site Internet pour ceux qui veulent « vraiment savoir la vérité » sur l’affaire Tapie. Questionné pour savoir qui avait pris la décision de recourir à l’arbitrage, Bernard Tapie a répondu : « Mme Lagarde », ministre des Finances de l’époque. Sans nier pour autant l’implication du président de la République de l’époque : « Il n’est pas pensable, aucunement, qu’il [Nicolas Sarkozy] n’ait pas donné son feu vert. » Interrogé sur ses liens avec l’un des arbitres Pierre Estoup, l’homme d’affaires a répété n’avoir aucun lien avec le juge. « Il y a 15 ans, je ne savais pas qui était » Pierre Estoup, a assuré Bernard Tapie. Bernard Tapie a interrompu plusieurs fois David Pujadas : « Arrêtez avec vos journaux ! » « Oui, c’est un complot », a dénoncé en conclusion l’homme d’affaires.
CUMUL DES MANDATS : Les députés débattent ce mercredi du projet de loi gouvernemental qui prévoit d’interdir dès 2017 le cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale. Mais que propose exactement le projet de loi ? Il organise une séparation très stricte. Aucun député, sénateur ou député européen, ne pourra être maire, adjoint au maire, président ou vice-président d’un département, d’une région ou d’une intercommunalité (métropole, etc.). Pas plus qu’il ne pourra détenir de fonction exécutive dans un syndicat de communes (gestion de l’eau, etc.) ou une société d’économie mixte. il provoque toujours des résistances parmi les députés, et son examen à l’automne au Sénat prévoit déjà d’être mouvementé
SNOWDEN : Edward Snowden, l’informaticien américain réfugié dans un aéroport de Moscou et recherché par Washington pour espionnage, a renoncé à rester en Russie et a essuyé mardi un refus de la part de nombreux pays auxquels il a demandé l’asile politique. « Je demande que la France accorde l’asile politique à M. Snowden, bienfaiteur de l’Europe qui a permis de démasquer ce complot », a lancé Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti de gauche. De même, Europe Ecologie-Les Verts a réclamé l’asile politique « sans délai » pour « le lanceur d’alerte et défenseur de la liberté ». Sur LCI, Marine Le Pen demandait quant à elle « si on n’accorde pas l’asile politique à M. Snowden, à qui exactement est-ce qu’on va l’accorder ? ».
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