En situation de blocage, le groupe EELV au Sénat risque la disparition (Le Figaro, 20 octobre 2015)

« LE SCAN POLITIQUE – Face à l’intransigeance de Jean-Vincent Placé, qui souhaite garder la présidence du groupe parlementaire malgré son départ d’EELV, quatre sénateurs écologistes menacent de quitter le groupe, causant ainsi sa disparition.

L’ultimatum est fixé au 4 novembre. D’ici là, si Jean-Vincent Placé persiste à vouloir conserver la présidence du groupe écologiste du Sénat, quatre sénateurs «prendront leurs responsabilités» et partiront du groupe, causant ainsi sa disparition. Actuel président du groupe EELV au palais du Luxembourg, Jean-Vincent Placé a quitté Europe-Ecologie-Les Verts le 28 août dernier pour créer l’UDE. Mais l’élu de l’Essonne souhaite toujours garder la tête du groupe, au côté de Corinne Bouchoux (sous forme d’une co-présidence comme à l’Assemblée nationale), soutenu dans ce sens par plusieurs de ses proches.
[…] Face au refus de Jean-Vincent Placé, l’élue du Val-de-Marne et trois autres sénateurs du groupe (Jean Desessard, André Gattolin, Ronan Dantec) ont donc décidé de fixer un ultimatum. Soit un consensus se dégage d’ici le 4 novembre autour du départ de Jean-Vincent Placé de la présidence, soit ils partiront. Tous n’ont pas décidé vers quel autre groupe ils iraient. Mais pour Esther Benbassa ça sera le groupe des radicaux de gauche. «Je ne vais quand même pas siéger chez les non-inscrits avec le Front national», dit-elle. Interrogé par l’AFP, Jean-Vincent Placé s’est contenté de dire qu’il «s’efforce à tout faire pour préserver l’unité du groupe, dans le dialogue». »
Pour (re)lire l’article dans son intégralité sur Le Figaro, cliquez ici !