
La lutte contre la radicalisation jihadiste en France est pour l’heure un semi-échec, selon un premier bilan d’un rapport publié fin février par le Sénat français. Des campagnes de prévention , lancées en novembre 2016, et d’autres efforts, notamment de désendoctrinement, ont été mis en place suite aux attentats de 2015, mais les résultats ne sont pas à l’hauteur de la menace.
Pendant un an, deux sénatrices travaillaient sur cette mission d’information intitulée ‘Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des jihadistes en France et en Europe’. La sénatrice écologiste, Esther Benbassa, est l’une des rapporteuses :
‘En France, la déradicalisation a été lancée très rapidement après les attentats, dans la panique et pas mal d’anxiété, puisque la population voulait une réponse. La population demandait si on prenait des mesures pour que ces actes ne se reproduisent pas.’
Le rapport évoque le seul centre de déradicalisation qui a vu le jour en septembre 2016 en Indre-et-Loire. 12 autres seraient prévus sur tout le territoire français. Mais l’expérimentation a illustré les difficultés à mettre en oeuvre une politique efficace dans ce domaine.
Disposant de 25 places, il n’y a jamais eu plus de 9 pensionnaires et plus personne depuis fin février. […]
Pour (re)lire l’intégralité de l’article de Planet.fr, cliquer ici.