Démenti sur le recours au Conseil constitutionnel concernant la loi sur les génocides

COMMUNIQUÉ
20 février 2012
Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne et Vice-présidente de la Commission des Lois, dément être l’initiatrice du recours au Conseil constitutionnel
En réponse à l’article « François Hollande réaffirme son soutien à la loi Boyer », publié ce samedi 18 février, sur le site Nouvelles d’Arménie (www.armenews.com), Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne et Vice-présidente de la Commission des Lois, souhaiterait préciser qu’elle n’est pas à l’origine du recours au Conseil constitutionnel.
La décision de vote contre la loi de pénalisation de la contestation des génocides reconnus par la loi a été prise collectivement et démocratiquement par le groupe des sénateurs et sénatrices écologistes et c’est tout aussi démocratiquement qu’il a été laissé à chacun et à chacune de se déterminer, ensuite, sur la question du recours. Elle tient à préciser qu’elle n’est, en aucune façon, l’initiatrice de ce recours qu’elle a signé lorsqu’il lui a été soumis comme sept autres sénateurs et sénatrices du groupe écologiste.
Elle rappelle que, dès les années 1990, elle a été du nombre de la trentaine d’intellectuels français qui ont dénoncé les manipulations historiographiques d’un Bernard Lewis autour du génocide arménien et qu’elle reste très liée aux intellectuels turcs progressistes, qui, en Turquie, se battent pour la reconnaissance de ce génocide. En revanche, outre qu’elle est hostile à la multiplication des lois mémorielles, elle aurait jugé inopportun d’apporter son soutien à celle-ci, d’inspiration clairement électoraliste, à trois mois de la présidentielle.
Contact :
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