Projet de loi ESR et CMP du 26 juin 2013: Esther Benbassa, sénatrice EE-LV du Val-de-Marne, salue le travail des élus écologistes et entend contribuer à la restauration de la confiance entre parlementaires et universitaires
Esther Benbassa, sénatrice EE-LV du Val-de-Marne, vice-présidente de la Commission des Lois du Sénat, et par ailleurs directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études (Sorbonne), se réjouit des résultats obtenus lors de la Commission mixte paritaire (CMP) qui s’est réunie hier, mercredi 26 juin 2013, sur le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche, et notamment de la restauration de la procédure de qualification et du rôle du CNU dans le recrutement des enseignants-chercheurs.
Même s’il est loin de répondre aux questions vitales qui se posent aujourd’hui au monde de la recherche et de l’enseignement supérieur, et même s’il n’est pas de nature à apaiser les inquiétudes profondes et légitimes des étudiants, des chercheurs et des enseignants-chercheurs, le texte issu des travaux de l’Assemblée nationale et du Sénat est un peu meilleur que celui initialement soumis par le gouvernement aux parlementaires.
Les élus écologistes des deux chambres se sont beaucoup battus pour l’améliorer et Esther Benbassa tient à rendre hommage, pour cela, à ses collègues, et spécialement aux membres écologistes de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. Elle regrette d’autant plus – tout en le comprenant – que le vote malencontreux d’un amendement d’appel isolé de son contexte ait rejeté dans l’ombre cet aspect positif de l’engagement des écologistes et ait suscité une réaction de défiance massive du monde universitaire à l’égard des parlementaires dans leur ensemble.
Esther Benbassa ne doute pas qu’une fois certaines passions retombées, la confiance reviendra et que le Parlement et l’Université pourront bientôt travailler de concert à assurer l’avenir, dans ce pays, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et penser ensemble, dans le cadre d’un dialogue ouvert et d’une concertation étroite, les termes d’une authentique et nécessaire réforme des procédures de recrutement et plus largement du rôle et du fonctionnement du CNU.
Comme élue écologiste et comme universitaire, Esther Benbassa entend bien contribuer à l’avenir aux avancées nécessaires, dans la mesure de ses moyens, aux côtés de ses collègues parlementaires et de ses collègues enseignants-chercheurs.