Cécile Duflot appelle à une visite parlementaire à Alep : « On ne peut pas laisser la population mourir sans réagir » (France Info, 7 décembre 2016)

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« Sur proposition du maire d’Alep, la députée écologiste tente de monter avec d’autres parlementaires une visite dans la ville martyre syrienne, sous le feu des bombes depuis plusieurs mois.

Une ville dévastée, sous une pluie de bombes quotidienne, où les enfants et les adultes meurent de faim et vivent la peur au ventre. La situation à Alep, en Syrie, est dramatique. Les forces gouvernementales, appuyées par l’aviation russe et des milices chiites libanaises, iraniennes et irakiennes, semblent sur le point de reprendre la ville, même si les combats continuent.

En attendant, six pays occidentaux, dont la France, ont réclamé mercredi 6 décembre un « cessez-le-feu immédiat », mais l’espoir est ténu de voir la situation s’améliorer rapidement. Des parlementaires français, emmenés par Cécile Duflot, ont décidé de se rendre sur place pour continuer à alerter. La députée écologiste s’explique sur cette initiative auprès de franceinfo.

Franceinfo : Pourquoi vouloir organiser une visite parlementaire à Alep ? 

Cécile Duflot : Nous avons rencontré mardi le maire d’Alep, Brita Hagi Hasan, à la mairie du 2e arrondissement de Paris avec les élus écologistes Yannick Jadot, Esther Benbassa, Danielle Auroi et Noël Mamère. Après cet échange, la question était de savoir ce que nous pouvions faire au-delà de soutenir la ville et d’exprimer notre indignation. Il nous a invité à venir sur place pour faire ouvrir les yeux sur ce qui se passe là-bas. Je ne voulais pas que ce soit une initiative d’une famille politique, j’ai donc envoyé un courrier à tous les collègues de l’Assemblée. On a déjà eu huit réponses de tous les partis politiques. Il y a Hervé Mariton (LR), Stéphane Demilly (UDI), Hervé Féron (PS), Alexis Bachelay (PS), Aurélie Filippetti (PS) et Patrick Mennucci (PS).

Quand envisagez-vous de partir ? 

Il y a une réelle urgence. Le maire d’Alep a prévu de rentrer le 16 décembre, on essaye de partir avec lui, même si nous sommes conscients des conditions de sécurité. L’idée, c’est d’aller à Gaziantep (Turquie), de pouvoir traverser la frontière à cet endroit et de voir. […]

 

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