Marche du 20 mars 2021 pour l'accès à la justice de toutes les victimes de violences policières. Avec les familles de victimes, des blessé·e·s et des mutilé·e·s. Contre l'impunité, contre le déni des violences policières, pour que les familles obtiennent enfin justice. Avec Éric Coquerel (LFI).
Derrière cette question des images des forces de l’ordre, le débat sur les violences n’est pas loin. « L’impunité qui règne parfois, au sein des forces de l’ordre, rompt la confiance », interpelle la sénatrice EELV, Esther Benbassa. S’il faut « que nos forces de l’ordre soient protégées », le président du groupe PS, Patrick Kanner, a rappelé qu’on avait dénombré « 2.500 blessés chez les gilets jaunes, et 1.800 chez les policiers »
La réécriture large de l’article 24 n’a toutefois pas suffi à faire lever les critiques. Outre des peines alourdies, elles pointent une rédaction trop large, qui expose à des interprétations contradictoires du texte, mais aussi arbitraires. C’est l’inquiétude qu’exprime par exemple la sénatrice Esther Benbassa, qui dénonce une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression.
A gauche, Esther Benbassa a dénoncé des "technologies hautement intrusives", assorties de "garanties lacunaires". Le groupe écologiste "s'oppose à toute forme de surveillance abusive des Français", a-t-elle déclaré.
Esther Benbassa, sénatrice écologiste embraye : « Nous sommes des parlementaires et c’est notre travail de visiter les centres pour les réfugiés. Nous allons à la frontière franco-italienne. Arrêtez de garder cette sorte de suspicion sur les parlementaires qui iraient à l’encontre des lois. Nous, nous faisons notre travail, mais vous au niveau de l’accueil des migrants, votre politique n’est qu’un échec. »
Au micro de RMC pour évoquer la question des 318 « héros » suggérés aux maires pour baptiser l’espace public.
À la tribune, Esther Benbassa, sénatrice Europe Écologie les Verts, s’est réjouie d’une telle mobilisation au vu du contexte sanitaire. « Vous devez nous soutenir pour qu’on puisse porter votre voix. Car nous ne voulons pas accepter un texte qui mène vers la dictature de la pensée. »
Au micro de Public Sénat pour évoquer la suspension du vaccin d’AstraZeneca. Emmanuel Macron a manqué de courage politique en suivant la décision des autres pays européens. Pendant ce temps-là, on continue d’alimenter la peur et l’incertitude chez les français.
Les syndicats de journalistes comme des milliers de personnes s’étaient alors mobilisés pendant plusieurs semaines contre la mesure. Mardi encore, ils étaient quelques centaines de manifestants, rassemblés devant le Sénat pour réclamer le retrait du texte jugé « liberticide, à l’appel de la coordination Stop loi sécurité globale ». Plusieurs élus étaient également présents, dont la sénatrice écologiste Esther Benbassa, le sénateur communiste Pierre Laurent ou le député Eric Coquerel (La France insoumise).