« La laïcité ne saurait justifier la stigmatisation de tant de musulmans, qui n’ont rien à voir avec l’islamisme radical », a lancé la sénatrice EELV Esther Benbassa, reprochant au ministre de l’Intérieur d’avoir ouvert « une brèche » avec son texte, dans laquelle le Sénat s’est « engouffré ».
Rencontre du 8 avril 2021 devant le Sénat avec des jeunes mobilisés pour le climat, suite à l'interdiction d'un rassemblement citoyen devant l'Assemblée nationale. Bravo Camille Etienne, Hugo Viel et Stacy Algrain pour votre mobilisation !
Le 8 avril 2021 devant le Sénat, avec la LDH, contre la proposition de loi relative à la sécurité globale.
Au micro de Sonia Mabrouk pour évoquer le PJL Principes de la République.
Pour l’écologiste Esther Benbassa, il s’agit d’une « véritable immixtion dans l’activité des cultes ». « C’est totalement disproportionné au regard de l’objectif apparent de ce texte, qui entend lutter contre le séparatisme lié à l’islamisme radical. Jusqu’où ira ce gouvernement ? Sera-t-il prêt à s’enfoncer dans cette obsession que représenterait désormais l’islam ? Combien de principes aura-t-il reniés pour ce faire », s’est exclamée la sénatrice de Paris.
« Ils ne sont pas à l'université, les djihadistes (...). Nous voulons des universités libres », s'est emportée l'écologiste Esther Benbassa.
« En dix-sept ans d’enseignement, je n’ai jamais vu un étudiant prier dans les couloirs de l’Ecole pratique des hautes études, s’est étonnée la sénatrice de Paris Esther Benbassa (Europe Ecologie-Les Verts).
Un amendement qui a provoqué une levée de bouclier chez les sénateurs de gauche : "C’est un amendement scandaleux, à la limite du racisme d’Etat", a déploré le sénateur écologiste Thomas Dossus. "On va interdire aux Algériens aux Marocains… de se marier aussi?", a lancé de son côté Esther Benbassa, une autre sénatrice écologiste.
Pour la sénatrice EELV, Esther Benbassa, il n’est pas étonnant que la CMP soit conclusive. « Le gouvernement et la droite sénatoriale sont à l’unisson, réunis à l’ordre de marche ou dans les starting-blocks de la course aux extrêmes », lance la sénatrice écologiste. Elle dénonce un « texte qui prône la surveillance de masse, la légalisation et l’extension de l’usage des drones ». Le nouveau délit de provocation à l’identification, créé par l’article 24, « est une notion floue, et ouvre la voie à des interprétations abusives et arbitraires, pouvant nuire au travail des journalistes », estime Esther Benbassa.