De son côté, la France piétine : toujours aucune avancée législative sur ce sujet. Le 26 mai dernier, l’interdiction a même été discutée lors de l’examen de la proposition de loi « pour un élevage éthique » de la sénatrice écologiste Esther Benbassa, qui a été rejeté par les sénateurs.
En France, la sénatrice d’Europe Écologie Les Verts Esther Benbassa défend depuis mercredi sa proposition de loi « pour un élevage éthique, juste socialement et soucieux du bien-être animal », qui, si elle est adoptée, prévoit d’interdire « l’élimination, sauf en cas d’épizootie, des poussins mâles et des canetons femelles vivants est interdite à compter du 1er janvier 2022 (Art. L. 214-10-1.) ».
« Nous devons nous orienter rapidement vers un élevage de proximité plus durable, sain, respectueux de l’environnement, des consommateurs ainsi que des animaux », avait soutenu Esther Benbassa, sénatrice d’Europe Écologie – Les Verts (EELV) et plusieurs de ses collègues, dans une proposition de loi pour « un élevage éthique, juste socialement et soucieux du bien-être animal » déposée au Sénat le 13 avril dernier.
Sur Twitter, la sénatrice l'affirme toutefois : la lutte pour un monde plus juste - aussi bien envers les humains que les animaux - se poursuit : « Le Sénat serait-il enfermé dans sa bulle, sourd à ce qui travaille la société, hésitant à se tourner vers l'avenir ? Il ne le restera pas. Le débat est ouvert. Le combat continue ».
Porté par Esther Benbassa, le texte a été examiné dans le cadre d'une « niche » parlementaire réservée au groupe écologiste. La sénatrice a regretté que la chambre haute « soit si loin des demandes de la population, des demandes des jeunes, des demandes des consommateurs ».
Déposée mi-avril, la proposition de loi de la sénatrice de Paris Esther Benbassa (EELV) pour mettre en place « un élevage éthique, rémunérateur, socialement juste et soucieux du bien-être animal » n’a pas été adoptée par le Sénat, qui examinait le texte en séance plénière le 26 mai.
Accès au plein air pour tous les animaux d’ici vingt ans, plafonnement de la durée maximale de transport : le texte , en adéquation avec les « demandes des jeunes et des consommateurs », selon la sénatrice verte Esther Benbassa, n’a pas séduit la chambre haute.
Porté par Esther Benbassa, le texte a été examiné dans le cadre d’une niche parlementaire réservée au groupe écologiste. La sénatrice a regretté que la chambre haute soit si loin des demandes de la population, des demandes des jeunes, des demandes des consommateurs.
Porté par Esther Benbassa, le texte a été examiné dans le cadre d'une « niche » parlementaire réservée au groupe écologiste. La sénatrice a regretté que la chambre haute « soit si loin des demandes de la population, des demandes des jeunes, des demandes des consommateurs ».