« Pour sortir de la pandémie et des crises écologiques, il faut sortir de la logique de compétition pour entrer dans une nouvelle ère de coopération ». Une cinquantaine d’ élu·e·s et responsables politiques écologistes – dont Yannick Jadot, Éric…
Esther Benbassa, sénatrice EELV et auteure en 2014 d’une proposition de loi sur la légalisation encadrée du cannabis, rappelle que « nous sommes le pays qui est le plus répressif, et qui a aussi le plus de consommateurs de cannabis. Il faut se poser la question de ce qui ne va pas ». Mais pour l’heure, « ce n’est pas le moment maintenant du débat, quand on a 300 morts par jour à cause du covid. C’est un sujet qui mérite une réflexion, c’est un sujet délicat, qu’il faut vraiment travailler », selon la sénatrice de Paris. Et de conclure : « Nous en avons assez de ces initiatives électoralistes qui n’aboutissent pas ».
« Pour sortir de la pandémie et des crises écologiques, il faut sortir de la logique de compétition pour entrer dans une nouvelle ère de coopération ». Une cinquantaine d' élu·e·s et responsables politiques écologistes - dont Yannick Jadot, Éric Piolle, Esther Benbassa, Damien Carême ou Karima Delli - appellent à respecter « un triple contrat promouvant et protégeant la transparence, la solidarité internationale et le primat de l’intérêt public sur n’importe quels autres intérêts ».
Algues vertes, pollution aux boues rouges… Si le crime d’écocide avait été reconnu en droit français, il aurait permis aux milliers de victimes du chlordécone en Outre-mer d’obtenir réparation. Trop nombreuses sont les victimes de crimes d’écocide qui attendent que…
« On aurait dit une compétition, c’était à celui qui serait le plus répressif, soupire Esther Benbassa, sénatrice écologiste de Paris. La droite s’est emparée d’un sujet racoleur, l’islam, et elle a tapé, tapé… Il y a une forme d’acharnement, de hargne, dans tout ça. »
C’est entre le ministre et le groupe écologiste que les échanges ont été vifs. « Un maire ne dispose évidemment pas des mêmes sources de renseignement qu’un préfet », a fait valoir Esther Benbassa (EELV). Citant des articles de presse, la sénatrice de Paris a souligné que l’association d’origine turque en question avait bénéficié de subventions d’Etat. « On a fait de cette affaire toute une histoire parce que la mode est à l’écolo-bashing, en espérant ainsi affaiblir les écologistes. Vous feriez mieux d’examiner les choses de près », a-t-elle rétorqué.
Esther Benbassa, par ex. d'EELV était à la fois en première ligne dans la manif contre l'islamophobie et au côté des Gilets jaunes. C'était insupportable pour le consensus médiatico-parlementaire qui a pris prétexte d'un autocollant jaune dans la manif contre l'islamophobie pour discréditer Esther Benbassa et, plaisir subtil du pétainisme désormais philosémite, la traiter d'antisémite.
« La laïcité ne saurait justifier la stigmatisation de tant de musulmans, qui n’ont rien à voir avec l’islamisme radical », a lancé la sénatrice EELV Esther Benbassa, reprochant au ministre de l’Intérieur d’avoir ouvert « une brèche » avec son texte, dans laquelle le Sénat s’est « engouffré ».
Au micro de Sonia Mabrouk pour évoquer le PJL Principes de la République.