« Le débat sur la dépénalisation ou la légalisation du cannabis revient sur le devant de la scène après le meurtre de trois jeunes ce week-end dans la cité des Lauriers à Marseille, un quartier connu pour le trafic de drogue.
La publication est passée inaperçue ou presque. Depuis le 15 octobre dernier, une transaction pénale est possible pour les consommateurs de cannabis. Désormais, avec ce décret d’application publié au Journal officiel, les fumeurs de joints peuvent écoper d’une simple contravention de troisième catégorie (jusqu’à 450 euros d’amende). Un premier pas vers une dépénalisation du délit d’usage de la Marijana ? Non, répond la sénatrice (EELV) Esther Benbassa qui rappelle que cette transaction pénale au cas par cas « devra être autorisée au préalable par le procureur puis validée a posteriori par le président du tribunal ».
« Il faut dire aux Français que leurs enfants fument déjà »
Il n’empêche. Au lendemain de l’assassinat de trois jeunes dans une cité marseillaise notoirement connue pour son trafic de drogue. La question de la légalisation ou du moins de la dépénalisation du cannabis revient sur le devant de la scène. A commencer par le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux qui ce matin sur le plateau de Public Sénat veut « ouvrir le débat sur cette question ». Un débat pourtant déjà ouvert par Esther Benbassa, auteure d’une proposition de loi cette année sur une légalisation encadrée du cannabis. La première en France. « Il faut sortir des conservatismes et arrêter de faire peur aux Français avec des fantômes. Il faut dire aux Français que leurs enfants fument déjà. L’argent récoltée par une légalisation du cannabis encadrée par l’Etat permettrait de le redistribuer dans la prévention et dans la lutte contre l’addiction des jeunes fumeurs » assure-t-elle. […]
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