Nous souhaitons des solutions concrètes et pérennes sur la hausse des prix de l’énergie, l’urgence environnementale et le développement des énergies renouvelables. Nous ne voulons pas de réponses ponctuelles prises dans l’urgence à des problèmes qui vont perdurer.
Explication de vote lors du PLF Budget 2022 :
https://www.youtube.com/watch?v=qiIlRyHVDBo
Intégralité du texte prononcé :
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Cher⸱e⸱s Collègues,
Le PLF intervient une nouvelle fois dans un contexte de crises sanitaire, économique et sociale. Il est difficile d’envisager un avenir serein dans ce paysage incertain. La situation ne permet pas encore d’entrevoir une quelconque sortie de crise.
L’argent ne pousse pas sur les arbres ! Les Français connaissent cette malheureuse réalité, notre Président Macron semble l’ignorer.
Si le Haut conseil des finances publiques se dit lui-même incapable de rendre un avis sur ce budget, comment voulez-vous que nous le fassions ?
Nous avons suivi assidûment les prises de parole du Chef de l’État et de son gouvernement. Nous nous sommes réjouis de l’intérêt accordé pour les jeunes, pour les indépendants, pour Marseille, pour la police, mais nous avons été aussi surpris par ce plan d’investissement faramineux de 34 milliards d’euros dont 3,5 milliards pour l’année 2022. Surtout que ces mesures ne sont pas toutes intégrées au budget ou l’ont été tardivement par voie d’amendements. Par exemple, le Plan France 2030 est apparu sous la forme d’un amendement qualifié comme « le plus cher de la Vème République ».
Face à un texte qui manque de clarté et un budget à trous, nous ne pouvons pas nous prononcer sur ces mesures de façon juste et pleinement éclairée. Nous exigeons de la transparence.
Nous ne pouvons pas jouer avec l’argent des Français. Ces derniers s’inquiètent de jour en jour de la diminution de leur pouvoir d’achat. La pauvreté ne cesse de gagner du terrain en France malgré une reprise économique que je ne conteste pas.
Nous n’aurions pas été contre plus de justice sociale, plus de justice fiscale et plus de justice écologique. Nous n’aurions pas été contre une meilleure attribution des crédits sur l’emploi, sur l’aide alimentaire, et sur l’hôpital public. Soignants comme enseignants démissionnent faute de considération pour leur travail et d’augmentation de leur salaire. Quelles sont les véritables mesures pour palier à leur désespoir ?
Nous souhaitons des solutions concrètes et pérennes sur la hausse des prix de l’énergie, sur l’urgence environnementale et le développement des énergies renouvelables. Nous ne voulons pas de réponses ponctuelles prises dans l’urgence à des problèmes qui vont perdurer.
Pour toutes ces raisons, je vote CONTRE ce texte.
Je vous remercie.
SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI