« C’est le souhait d’Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne qui, à un peu plus d’un mois de l’ouverture de la Cop 21, a présenté mardi 20 octobre une proposition de résolution visant à la reconnaissance dans les conventions internationales du statut de « déplacé environnemental ». « En 2013, 26 millions de personnes ont dû quitté leur lieu de vie à cause de phénomènes climatiques », a-t-elle souligné devant la presse, citant des chiffres de l’agenda Nansen.
Dans le droit international, le concept de déplacé environnemental n’existe pas.Les personnes quittant leurs terres à cause de catastrophes naturelles ou de dégradations plus lentes et non moins irrémédiables de l’environnement ne bénéficient d’aucune protection juridique. La lenteur des États à agir sur cette question s’explique en premier lieu par le fait que « nous vivons dans une époque de limitation des flux migratoires dans les pays du Nord », a analysé Chloé Vlassopoulos, spécialiste de la question à l’Université de Picardie et présente aux côtés de la sénatrice. « Ensuite, il existe une imprécision autour de la définition de « déplacé environnemental ». Qui l’est ? A quel moment ? » […]
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