«Bidouille», «classique du PS», «COCOE» : réactions politiques aux chiffres douteux de la primaire (RT, 23 janvier 2017)

« De gauche à droite, et y compris au Parti socialiste, le cafouillage autour des chiffres de la participation à la primaire de la gauche ont fait réagir les politiques. Pour la majorité d’entre eux, le scrutin est décrédibilisé.

C’est toujours le flou total ce lundi 23 janvier, au lendemain du premier tour de la primaire de la gauche. Les chiffres de la participation continuent de faire l’objet de tous les soupçons, car ceux-ci auraient été artificiellement gonflés pendant la nuit – sans pour autant que les résultats respectifs des candidats ne bougent d’un pouce.

Si la Haute autorité de la primaire a tout d’abord évoqué un «bug», Christophe Borgel a, un peu plus tard, avancé une «connerie d’un salarié». Face aux suspicions qui continuent d’enfler, les adversaires politiques du PS ne se sont pas privés de tourner en dérision un incident dont le parti se serait bien passé en ces temps difficiles. […]

Jean-Luc Mélenchon a évoqué un «classique du PS». «Personne ne savait, les sondeurs relativisaient. Mais seul Christophe Borgel savait, à la centaine de milliers près, trois jours avant, combien il y aurait de votants», a déclaré le candidat de la France insoumise. «Et sa prophétie s’est exactement vérifiée. Parce qu’il est proche du terrain et des vrais gens», a-t-il ironisé.

Le manque de transparence du résultat a agacé jusque dans les rangs du Parti socialiste. «Les atermoiements sur le nombre de votants décrédibilisent la démarche de la primaire» a admis Barbara Romagnan, députée du Doubs et soutien de Benoît Hamon, au micro de LCP.

Chez Europe Ecologie – Les Verts, la sénatrice Esther Benbassa a également gratifié le Parti socialiste d’un trait d’humour piquant, se demandant si les électeurs pouvaient encore «compter» sur lui.

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