Érigée en exemple européen de l’antiterrorisme avant les attaques, ce que l’Espagne fait différemment de la France (« Le Huffington Post », 18 août 2017)

Les jeunes entrent dans un processus de « déradicalisation »

« En ce qui concerne les jeunes, âgés de 13, 14 ou 15 ans, nous les soumettons à la juridiction des mineurs, et non à la juridiction répressive », affirme Javier Zaragoza sur Arte. En effet, ces jeunes entrent dans un processus de « déradicalisation », grâce à un suivi psychologique et une insertion professionnelle.

Au-delà des apprentis djihadistes, le HuffPost Espagne indique que la communauté musulmane dans le pays compte parmi les mieux intégrées d’Europe. « En Espagne comme ailleurs, les communautés musulmanes ne peuvent que se sentir dévalorisées, voire même humiliées, par le fait de devoir prier dans des parcs ou des garages, écrit aussi le CF2R. Le fait de redonner une certaine dignité à la prière peut ainsi contrecarrer des dévoiements ‘justifiés’ vers le radicalisme ».

En France, l’expérimentation du centre de déradicalisation de Pontourny a été qualifié de « fiasco » par la sénatrice EELV Esther Benbassa. Dans un rapport publié en février 2017, elle dénonce: « Le centre a fonctionné, au mieux, à moitié de sa capacité d’accueil maximale et il est désormais vide; aucun pensionnaire n’a poursuivi jusqu’à son terme le programme envisagé ». Le 28 juillet dernier, Gérard Collomb annonce sa fermeture définitive.

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