Qui siègent dans les cellules de suivi départementales ? (« La Gazette des communes », 26 juillet 2017)

Dans leur récent rapport consacré à la déradicalisation, les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) dressent le portrait-robot des cellules de suivi départementales en matière de lutte contre la radicalisation. Elles suggèrent que les actions conduites dans ce cadre soient évaluées.

À quoi ressemblent les cellules de suivi départementales chargées de la prévention et de la lutte contre la radicalisation ?

Le rapport d’information sur le « désendoctrinement, le désembrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe », rendu mi-juillet par les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR), dresse les contours de ces instances dirigées par les préfets, ces structures « au cœur de la déclinaison territoriale de la politique de prise en charge de la radicalisation ».

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Pour cela, elles s’appuient notamment sur une étude portant sur 95 départements menée en 2016 par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR) dans le cadre de son rapport annuel.

Deux formats de cellule de suivi

Concrètement, ces instances qui interviennent suite aux signalements adressés par le Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR) et les situations de radicalisation détectées localement et portés à leur connaissance par les services de police et de gendarmerie, se réunissent « en moyenne …

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