Les sénateurs français ont adopté, dans la nuit de mardi à mercredi, le projet de loi antiterroriste du gouvernement. L’opposition accuse ce texte de créer un état d’urgence permanent. Il doit être débattu en octobre à l’Assemblée.
C’est un texte très controversé. Le Sénat a adopté, dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 juillet le nouveau projet de loi antiterroriste voulu par le gouvernement et le président Macron. Il est destiné à remplacer, au 1er novembre, le régime exceptionnel de l’état d’urgence en pérennisant et en inscrivant dans le droit commun certaines de ses mesures.
L’ensemble de la droite sénatoriale LR et centriste, majoritaire, mais aussi les sénateurs En Marche! et ceux du RDSE, à majorité PRG, soit 229 élus, ont voté en première lecture pour ce texte qui sera débattu en octobre à l’Assemblée nationale. En revanche, 106 ont voté contre : les socialistes, les communistes et trois anciens membres du groupe écologiste désormais disparu, Aline Archimbaud, Jean Desessard et Esther Benbassa.