Deux sénatrices, Esther Benbassa, écologiste, et Catherine Troendlé, élue LR, estiment, d’après les premières conclusions rendues publiques le 22 février, que les dispositifs mis en place par le gouvernement pour lutter contre la radicalisation sont des échecs relatifs. Explications.
« On a fait un peu dans l’amateurisme ».
Tels sont les termes sans appel des deux sénatrices sur tout ce qui a été mis en place depuis un an. D’après ces deux élues, à qui on a confié cette mission d’information il y a tout juste un an, les mesures n’ont pas prouvé leur efficacité et les acteurs sont dans l’ensemble incompétents.
#Déradicalisation « On était pas assez outillé, on a bricolé » juge E. Benbassa, initiatrice d’une mission sénatoriale https://t.co/qBzNYX1aTS
— Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 22 février 2017
Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs, des préfets, des ministres, et plusieurs associations ont été entendues par les deux femmes. « On a découvert des choses auxquelles on ne s’attendait pas, explique Esther Benbassa sur Franceinfo. On a découvert que toutes les associations n’étaient pas à la hauteur ». Pour elle, le gouvernement a confondu vitesse et précipitation. « On n’était pas assez outillés, on a bricolé ».
#Déradicalisation. Oui, le gouvernement a manqué sa cible. Mais nul ne peut soutenir qu’un autre, au même moment, aurait fait mieux. @sénat
— Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 22 février 2017
Ainsi, pour les deux sénatrices, le gouvernement s’est engouffré dans les problèmes de radicalisation dès 2014, et a accéléré le mouvement dès 2015, avec les attentats. Mais, il manquait des prestataires compétents, avec de solides formations, pour parer à ces problèmes. Esther Benbassa ne rejette pas pour autant exclusivement la faute sur les autorités « qui ont fait comme elles ont pu, face à ce phénomène de radicalisation si complexe ». […]
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