La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a souligné jeudi le besoin de faire baisser la « tolérance sociale » et de briser « l’omerta » à l’égard des violences sexuelles, lors d’un débat au Sénat auquel n’ont assisté que quelques sénateurs.
Organisé à l’initiative de la sénatrice EELV Esther Benbassa, ce débat sur le thème « Violences sexuelles: aider les victimes à parler » n’a réuni que des intervenantes, devant des bancs clairsemés et occupés en majorité par des sénatrices.
« Il y a trois quarts de femmes et un quart d’hommes », a lancé Corinne Bouchoux (écologiste) pendant le débat. « Sept hommes étaient présents », a souligné Mme Benbassa devant la presse.
Trop souvent, les victimes n’osent pas parler. « Seules 10% portent plainte », a rappelé Chantal Jouanno (UDI-UC) tandis que Michèle Meunier (PS) observait que le viol est « le seul crime dont la victime porte la honte ».
Mme Benbassa a souhaité « des campagnes visant à améliorer, dans la population, la connaissance de la loi, de ses droits, des chiffres des violences sexuelles et à déconstruire les représentations fausses ». […]
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